Terminant en 1976 une licence en droit, qui durait encore à l’époque quatre ans, et bien décidé à être professeur d’histoire du droit, j’avais mis à mon programme de poursuivre mes études juridiques jusqu’aux deux thèses (IIIe cycle et thèse d’Etat), et de compléter ma formation par des études d’histoire, et enfin par un parcours de sociologie. J’ai effectivement fait une licence « libre ès-lettres » (car ayant renoncé à suivre l’UV complémentaire de géographie au bénéfice de l’histoire de l’art, on m’a refusé le titre de licencié en histoire), puis j’ai poursuivi jusqu’à la thèse de IIIe cycle. Et puis j’ai pensé qu’il était temps d’arrêter les études pour se lancer dans l’agrégation, voie totalement obstruée alors puisque seuls deux postes pour 30 candidats se sont ouverts au pire moment de l’histoire du concours, qui était néanmoins incontournable pour devenir professeur.